Cela fait pourtant plus de 30 ans que la Hollande a adopté une législation qui permet aux cafés de vendre de l’herbe et de la résine de cannabis jusqu’à 5 grammes par client. Mais les parlementaires hollandais affirment que l’idée de départ (dépénaliser la consommation pour lui ôter toute valeur sur le marché du crime) ne fonctionne plus. «Il y a tout bonnement trop de drogues douces, a déclaré l’adjoint au maire social-démocrate de Rotterdam, Dominic Schrijer, au quotidien Ouest-France. Dans certains quartiers, il est plus facile d'en trouver que du pain ». Et le crime organisé commence à se mêler de ce commerce lucratif. Ainsi, la police du sud du pays affirme qu’elle a comptabilisé, au bas mot, 25 meurtres liés au commerce de stupéfiants. Des municipalités ont déjà commencé à interdire les coffee shops tandis que d’autres ont entrepris de durcir la législation en vigueur sur leur territoire. C’est le cas, par exemple, de Maastricht, Roosendaal, ou Bergen op Zoom.
Car le ras le bol des communes frontalières en proie à ce qu'elles nomment le « tourisme de la drogue » est encore accru par la pression des pays voisin qui ne comprennent pas cette tolérance. Français, Belges et Allemands notamment veulent que cette pratique cesse. Les autorités françaises estiment qu’elles ont un contentieux supplémentaire avec la mort, en mars 2007, d'une Française de 17 ans qui s’était jetée d'un pont, à Amsterdam, après avoir consommé les fameux «Paddo's». En attendant, le gouvernement hollandais a décidé d'interdire la vente de 186 espèces de champignons hallucinogènes frais, à partir du 1er décembre.
Arf va falloir se dépêcher d'y aller.
source "Streetsreporters"
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