Les aventures de Paka - Episode 1004
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Les aventures de Paka - Episode 1003
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Répondant à une question de question du député Christian Paul,
Christine Albanel a assuré que "sur les logiciels libres,
il peut y avoir des pare-feu" et rajoute "Par exemple
au ministère de la Culture nous avons Open-Office".
Comme vous le savez sans doute, OpenOffice est certes
un logiciel libre,mais c'est un TRAITEMENT DE TEXTE,
autrement dit : ABSOLUMENT RIEN A VOIR AVEC UN PARE-FEU...
Je savais Christine Albanel incompétente pour gérer
ce dossier,mais là on atteint un stade critique.
On ne peut que supposer que le nombre de fois où
la ministre a approché un ordinateur dans sa vie
doit pouvoir se compter sur les doigts d'une seule main...
Le code source du site web dévoile également son lot de mystères, avec cette phrase : « Every medium, as its ancestors. Every pro, has his anti’s, now you think about that ».
Plutôt incompréhensible au premier abord, la phrase permet en réalité d’aboutir sur une page dévoilant une image... tout aussi obscure pour qui n’a pas des solides connaissances en mathématiques. Amateurs d’intégrales triples et de fonctions ardues, régalez-vous :
Le site de propagande Jaimelesartistes.fr, qui aurait coûté entre 50.000 euros et 85.000 euros pour sa conception et son hébergement (Jaimelesinternautes.com a été réalisé gratuitement), est indisponible depuis hier soir. Les services de Christine Albanel ont chatouillé les hackers, qui se sont sentis blessés dans leur amour propre, et ont répliqué massivemnet.
Sans savoir qu'il vaut mieux ne pas agiter le chiffon rouge devant les hackers, le cabinet du ministère indiquait hier après-midi à nos confrères de PC Inpact que "le site a été attaqué quatre fois (la nuit de mercredi à jeudi), toutes les vidéos ont été ouvertes en même temps pour faire exploser le serveur. Mais ils peuvent toujours attaquer, le site est super blindé".
Message entendu. Quelques heures plus tard, le site était inaccessible. "Quand j'ai lu hier soir sur votre site, la phrase suivante « Mais ils peuvent toujours attaquer, le site est super blindé », je savais que je passerai une mauvaise nuit", a confié l'hébergeur Push it Up à notre confrère.
Incapable - on le comprend - de faire face à des attaques d'une telle ampleur, l'hébergeur a décidé de jeter l'éponge. Le site est en quête d'un nouvel hébergeur SM.
Paris, le 25 février - Devant le ridicule d'un gouvernement qui s'entête à vouloir déconnecter du Net des familles entières sans preuves valables ni procès, la Quadrature appelle les citoyens épris de liberté à procéder au « black-out » de leurs sites, blogs, profils, avatars, etc. Comme en Nouvelle-Zélande, seul pays avec la France où la « riposte graduée » devait être imposée par la loi, pour finalement être repoussée : pour protester contre cette loi imbécile et sa « liste blanche » de sites autorisés, le Net français doit agir et se draper de noir.
La Nouvelle-Zélande était à ce jour le seul autre pays à part la France où devait être votée une loi aussi stupide que la « riposte graduée » voulue par N. Sarkozy, défendue par C. Albanel dans la loi HADOPI, et bientôt votée à l'Assemblée nationale. Elle vient d'être repoussée grâce à une mobilisation massive, durant laquelle le web néo-zélandais a procédé à son « black-out » volontaire.
« C'est un signal fort qui illustre la bêtise et la dangerosité de cette loi. La "riposte graduée" fera condamner des innocents, sans preuve valable et sans procès. Elle ne fera pas gagner un centime de plus aux artistes et ne changera rien aux problèmes stratégiques et structurels à l'origine de la crise que traversent les industries qui la demandent. » déclare Jérémie Zimmermann, porte-parole de La Quadrature du Net.« Pour aller au bout de cette logique répressive, le gouvernement a déclaré qu'il imposerait de filtrer tous les accès wi-fi publics à une "liste blanche"1 de sites autorisés. Cela n'a pas de sens. Il faut réagir en montrant l'immensité de ce web décidé à ne pas devenir définitivement noir. »
La Quadrature invite tous ses soutiens, individus et collectifs, à :
« Cet appel est un hommage rendu aux citoyens néo-zélandais qui ont pu faire entendre la raison à leur gouvernement. Il s'agit d'un remix, d'une réappropriation d'une idée qui, comme la culture, n'existe que pour être partagée. Ce sont ceux qui traitent leurs clients de " pirates " et les députés qui votent leurs lois qu'il faudrait déconnecter !»7
« Le Net s'est fait pour et par ses utilisateurs. Quelques entreprises archaïques et les politiciens qui tentent de le contrôler n'ont toujours pas compris comment fonctionnait le Net. Tous ensemble nous sommes infiniment plus intelligents et puissants qu'eux et devons le leur montrer, agir pour protéger nos libertés et l'architecture ouverte du réseau. » conclut Zimmermann, légèrement courroucé."Si vous faites le calcul par nombre de connexions et par internautes, vous arrivez à des sommes colossales", affirme Pascal Nègre avant de lancer un chiffre abracadabrantesque. "Alors que vous payez 30 euros par mois pour avoir votre abonnement à Internet, vous allez avoir une taxe qui va faire 30 ou 40 euros par mois", assure-t-il, sans compter le cinéma. Le tout pour revenir au niveau qu'avait l'industrie du disque il y a six ans, qui pesait selon lui 1,5 milliard d'euros.
Or faites le calcul. 30 euros par mois payés par 20 millions d'internautes abonnés au haut débit, c'est 7,2 milliards d'euros de collectés par an. Pour compenser 1,2 milliards d'euros, c'est 5 euros par mois qu'il faudrait prélever. Zéro pointé en maths."
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guitare + basse : Foo Fighters - Walking After You
guitare : Smashing Pumpins - Today
batterie : Soundgarden - Black Hole Sun
acapella : Adam Freeland - We Want Your Soul
Overdub - Walking After Your Soul
Vous postez régulièrement des photos, articles, vidéos sur le site créé par Mark Zuckerberg ? Lisez donc attentivement le texte suivant : « vous accordez à Facebook le droit irrévocable, perpétuel, non-exclusif, transférable, transférable et mondiale (avec l’autorisation d’accorder une sous-licence) d’utiliser, copier, publier, diffuser, stocker, exécuter, transmettre, scanner, modifier, éditer, traduire, adapter, redistribuer n’importe quel contenu déposé sur le site ».
Aussi surprenant que cela puisse paraître, cette phrase a toujours fait partie des conditions d’utilisations. Seulement voilà, jusqu’au 4 février dernier, elle était suivie par : « votre contenu d’utilisateur peut être effacé du site à n’importe quel moment. Si vous l’effacez, la droit accordé à Facebook évoqué précédemment expirera automatiquement, mais notez que l’enterprise peut en conserver des copies archivées ». Cette dernière phrase est désormais absente des conditions.
Quelle conclusion peut-on tirer de cette modification fondamentale ? Pour le site The Consumerist, qui l’a révélé, l’utilisateur du réseau social doit maintenant faire un choix : « faîtes bien attention à ne jamais mettre en ligne un contenu que vous ne voulez pas abandonner pour toujours, car il appartiendra désormais à Facebook ». Sur son blog, l’écrivain américain Edward Champion, collaborateur régulier pour différents médias comme le Los Angeles Times, affirme en avoir fini avec Facebook : « je ne cède foutrement aucun droit à Facebook pour conserver des copies de n’importe quel contenu importé de mon blog, et si ces têtes de cons essayent de l’utiliser, ils devront faire face à de sérieuses conséquences juridiques ».
L’écrivain, qui en profite pour fournir un lien permettant de se désinscrire de Facebook (même si la désinscription n’empêchera pas les clauses décrites précédemment), conclut son billet rageur en conseillant aux auteurs, artistes et photographes d’effacer le plus rapidement possible tous leurs contenus déposé sur le site. Et d’ajouter : « Creative Commons, voilà la solution. Pas d’attribution totalitaire des droits ». De son côté, Facebook avait informé ses utilisateurs d’un changement des conditions via le blog officiel de l’entreprise, sans toutefois faire référence aux contenus personnels. Le billet s’achevait ainsi : « comme toujours, la protection de votre vie privée et de vos renseignements est une priorité pour nous, et ces mises à jour vous fournissent le même genre de protection que vous êtes en droit d’attendre venant de Facebook ». Sans commentaire, même sur ton mur.
Article ecran.fr
Nicolas Sarkozy a confirmé à l'occasion de son discours aux acteurs du monde familiale que le gouvernement pourra bientôt dresser une liste noire de sites qui devront être immédiatement bloqués par les fournisseurs d'accès à Internet. La liste sera établie par les ministères de l'Intérieur, de la Famille, et de l'Economie numérique, sans l'oeil de l'autorité judiciaire. Au départ, il ne s'agira que de sites véhiculant des contenus pédophiles. Au départ...
Le Président de la République a trouvé le cheval de Troie populaire qui lui permettra d'imposer le filtrage en France. Jouant sur la corde de l'émotion, il propose que le gouvernement puisse établir une liste de sites pédophiles, qui seront bloqués par les FAI.
"Il n'y aucune raison que les fournisseurs d'accès permettent l'accès à des sites pédopornographiques", a ainsi expliqué le chef de l'Etat face aux acteurs du monde familial. Pour lui, "on peut parfaitement assurer la liberté qui est tout à fait nécessaire et en même temps le devoir de protection des plus vulnérables". "Internet n'est pas hors de l'Etat de droit. Notre devoir, c'est de protéger et d'aider les familles", a-t-il encore expliqué.
Mais demain, la liste des sites pourra être étendue sur décret à d'autres catégories de crimes ou d'infractions, telles que les sites de liens BitTorrent qui agiraient en violation du droit d'auteur, les blogs qui répandent de fausses rumeurs ou, pourquoi pas, les sites de commerce en ligne qui vendent des poupées vaudou à l'effigie du chef de l'Etat.
On image déjà le discours pour les droits d'auteur : "Il n'y a aucune raison que les fournisseurs d'accès permettent l'accès à des fichiers piratés. On peut parfaitement assurer la liberté qui est tout à fait nécessaire et en même temps le devoir de rémunérer les auteurs. Internet n'est pas hors de l'Etat de droit. Notre devoir c'est de protéger et d'aider les créateurs".
Plus grave encore que l'extension prévisible du filtrage, personne ne peut contrôler la légitimité de l'insertion d'un site sur la liste des sites à bloquer. La dernière version connue de la future loi de programmation de sécurité intérieure (LOPSI) prévoit une obligation de résultat pour les FAI, alors même que les méthodes de filtrage envisagées sont d'ores-et-déjà connues pour leur totale inefficacité.
Le projet dispose en effet que "compte tenu de l’intérêt général attaché à la lutte contre la diffusion de contenus relevant des dispositions de l’article 227-23 du Code pénal, les (fournisseurs d'accès) doivent empêcher par tout moyen et sans délai, l’accès aux services désignés par arrêté du ministre de l’Intérieur".
Finalement, les ministères de la Famille et de l'Economie numérique devraient être associés, mais pas l'ordre judiciaire qui n'aura pas à juger au préalable si un site est effectivement contraire à la loi ou non. Ce sera une décision du seul ordre exécutif, à la manière des lettres de cachet de Louis XIV.
L'entêtement du chef de l'Etat est d'autant plus troublant qu'en Grande-Bretagne, un tel listing a déjà montré ses limites et sa dangerosité vis à vis de la liberté d'expression. Le site Wikipedia a ainsi été partiellement censuré l'an dernier parce qu'une page présentait une pochette d'un album de Scorpion sur lequel apparaissait le corps nu d'une enfant.
Pire encore, le filtrage du net, s'il a réellement pour but de filtrer la pédophilie, est absolument stupide de contreproductivité. Il va inciter le vrai pédophile, celui qui viole de vrais enfants pour son plaisir ou pour son commerce, à se réfugier vers des moyens de diffusion beaucoup plus difficiles à filtrer, qui sont aussi beaucoup plus difficiles à tracer pour les autorités de police qui souhaitent remonter à la source. La capture des violeurs d'enfants deviendra encore plus coûteuse et difficile qu'actuellement.
"Angers serait une ville française... c'est une chose. Mais serait également une grande ville française... chose d'autant plus étonnante qu'elle n'apparait sur aucune carte routière de France!
C'est la préfecture du département qui touche le plus d'autres départements (8 départements limitrophes), ce qui fait d'elle une ville particulière, en rien du tout, mais particulière quand même.
Son maire s'appelle Jean-Claude Van Daminini.
Elle est traversée par la Maine, sorte de fleuve immobile et de couleur marron"Les jeux vidéo deviennent de plus en plus réalistes, et pas seulement graphiquement. Le son, lui aussi, a fait d'énormes progrès. Au point de provoquer la panique du voisinage lorsque deux jeunes danois ont mis le son de leur téléviseur un peu trop fort avant de se lancer dans une partie endiablée de jeu de tir à la première personne (FPS) avec ses multiples coups de fusil et autres salves de mitrailleurs.
La presse danoise raconte ainsi que les voisins ont appelé la police en pensant dur comme fer à une vraie fusillade dans la maison. Les autorités ont alors fait intervenir de toute urgence une équipe d'intervention qui a bloqué tout le quartier. Le GIGN danois, lourdement armé, masqué et protégé de ses gilets pare-balles, était prêt à entrer dans le maison pour pointer ses armes en direction du téléviseur et d'une Playstation. Mais les deux jeunes sont calmement sortis mains en l'air lorsque les tireurs d'élite se sont d'abord équipés d'un mégaphone pour sommer les tireurs de se rendre. Brièvement menottés, les jeunes ont expliqué aux policiers qu'ils ne faisaient que jouer un peu trop bruyamment.
Interrogé, le chef de la police de Copenhague a expliqué qu'ils ne prenaient jamais à la légère une alerte de tirs d'armes à feu, même si le plus souvent il ne s'agit que de fausses alertes provoquées notamment par des pétards. Des pétards, aujourd'hui, numériques.
Article diffusé sous licence Creative Common by-nc-nd 2.0, écrit par Guillaume Champeau pour Numerama.com